Syndrome de Rett: quand les astrocytes mutés rendent les neurones malades.

En utilisant des cultures astrogliales issues de souris modèles du syndrome de Rett l’équipe de Neurogénétique Humaine a identifié par spectrométrie de masse des protéines dérégulées qui entraînent en cascade des anomalies du fonctionnement neuronal. Deux de ces protéines, la Lipocaline2 et la Galectine3, lorsqu’elles sont ajoutées à des neurones en cultures, permettent de corriger la réduction de l’arborisation neuronale induite pas la pathologie. Ces résultats, publiés dans International Journal of Molecular Science, confirment le fait que le syndrome de Rett est à la fois une pathologie neuronale mais également que de bons échanges Neurones/Glie sont nécessaires pour prévenir sa mise en place.

https://www.mdpi.com/1422-0067/22/9/4316

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